~Yphen Baal [Bretteuse & Garde du corps/Ex-pirate]

Nom :
Baal

Prénom :
Yphen

Surnom :
La teigne

Sexe :
Féminin même si la rumeur a longtemps couru sur le Bahamut qu'il s'agissait en réalité de l'esprit d'un homme appréciant tout particulièrement le matelotage, même à terre. Une magie noire aurait ainsi transférer son esprit dans le corps d'une femme, ou l'aurait réincarné dans le corps d'une femme, bref, on sait pas trop. Mais ce qu'on sait, c'est le nombre de personnes passées qui se sont fait hurler dessus pour avoir évoqué cette idée quand Yphen était dans les parages. Beaucoup. A tel point qu'elle a failli plus d'une fois se déshabiller devant les autres pirates pour prouver une fois pour toute que non, c'était bien une fille ; mais cela a été éviter à chaque fois par un membre de l'équipage qui arrivait à calmer un tant soit peu Yphen ou à lui faire passer les nerfs sur autre chose. En bref, une fille qui passe plus pour un homme au vu de ses manières et de son comportement.

Age :
24 ans

Race :
Humaine

Métier :
Bretteuse, et ex-duelliste du Bahamut. Actuellement, elle sert de garde du corps dans une abbaye, protégeant les soeurs et les nonnes d'éventuelles agressions, vols ou abus de toutes sortes.

Navire :
Yphen a navigué dans le Bahamut, mais depuis cette "foutue attaque d'une bande de lâches pire que des pucelles en chaleur" [Citation d'Yphen], elle n'est plus montée sur un bateau autrement que comme simple voyageuse.

Pouvoirs :
Etre tellement chiante, bornée, butée, entêtée, obstinée, têtue, tête de mule et opiniâtre qu'on ne peut rien lui refuser, c'est un pouvoir ou pas ?

Particularités ou signes distinctifs :
Un signe distinctif ? Yphen n'en a pas besoin, elle est tellement excentrique qu'elle ne passe pas inaperçue dans la rue. S'il y a de l'animation dans la rue, que ça soit en bien ou en mal, ça vient d'elle. Il suffit d'en chercher la cause, et on ne l'oublie plus.
Un truc plus physique au cas où il faudrait identifier un cadavre ? Vous faites dans le joyeux dites donc ! Que diriez-vous d'une cicatrice ? Ho, pas une ptite que n'importe qui pourrait avoir, celle-là, ça tient du miracle de survivre vu la taille de la blessure qui l'a causée. Une longue balafre qui coure de son épaule droite à sa hanche gauche. C'était pas joli à voir tant que ce n'était pas refermée.

Equipement :
A part les vêtements qu'elle porte sur le dos et deux/trois autres de rechanges, on ne peut pas dire qu'Yphen croule sous les richesses terrestres. Grâce à quelques travaux à droite à gauche, elle a pu se racheter des vêtements après les tristes évènements qui marquèrent la fin du Bahamut, une armure légère de cuir, et une rapière, mais à part cela, les soeurs lui fournissent de quoi manger et un toit, et pour le moment, elle ne demande pas mieux.
Une chose qu'elle n'avouera tout de même jamais à personne, c'est que sa rapière est bénie. Oui oui, bénie. Les soeurs ont pensé que pour protéger un lieu saint, il fallait une arme sainte. Avec le fait de se reconvertir dans une abbaye, Yphen songe souvent avec ironie que ses anciens camarades se moqueraient bien d'elle s'ils étaient toujours en vie. En même temps, ce n'est pas le genre de honte qu'on expose à la piraterie.

Description physique :
On aurait pu surnommer Yphen ptite teigne, mais les quelques pauvres bougres qui s'y sont essayés ont été dans les premiers de la longue listes des victimes de crises de nerfs la pirate. Et pas seulement ça, les piques ont volés bas un long moment. "C'est comme tout, c'est pas la taille qui compte, c'est la manière dont on s'en sert. Pas vrai les gars ? Ho, j'oubliais, désolée, on a jamais dû vous le dire, de peur de choquer vos sensibilités." Oui, la Korrienne est petite, un mètre cinquante-sept en exagérant bien, mais il ne faut surtout pas en parler. C'est la teigne, point barre. Et de toute façon, un mètre cinquante-sept de nerfs féminins surexcités, c'est déjà bien suffisant.
En accord avec sa taille, Yphen est un poids plume. Ca, on a le droit de lui dire. De loin, elle pourrait paraître surtout chétive et menue, mais en réalité, elle doit surtout sa finesse à sa musculature discrète. Dur d'être un tas de muscle pour une femme, à part si on passe ses journées à porter des caisses de tout et n'importe quoi. Petite, mais costaude donc, mais il ne faut pas rêver, c'est par rapport à sa taille. Face à un homme qui fait trente centimètres de plus qu'elle, et on ne parle même pas des kilos en plus, il ne faut pas rêver, elle ne fait pas le poids. C'est pour cela qu'en tant que bretteuse, elle mise tout sur la vitesse, la finesse, l'agilité et une économie de mouvements. Et il faut bien avouer aussi, son sexe. Pour ses misogynes de la marine, il y a toujours quelque chose de choquant à voir une femme se battre sur un bateau pirate. Temps d'arrêt qui leur est souvent fatal.
Niveau silhouette, n'importe qui constate sans problème qu'il s'agit bel et bien d'une femme, mais comme certains courageux tentent parfois de la railler, elle fait tout dans le petit. Des hanches plus petites que la moyenne, une taille affinée par l'exercice, et une poitrine qui ; si elle ressort nettement sur un bateau, surtout après plusieurs semaines de navigation ; fait pâle figure à côté de ce qu'on peut trouver à terre. Sans être une planche à pain, chez elle, cela ne fait pas tache, mais sur une femme plus pulpeuse... Mais évitons les comparaisons désobligeantes.
Après des années passées sur le pont d'un bateau, sa peau a foncé mais depuis son entrée à l'abbaye, elle a perdu rapidement des couleurs. D'un teint très pâle en temps normal, elle prends très facilement des coups de soleils, et parfois, il lui arrive de pester en disant que le bénéfice d'années de brûlures passaient à la trappe à cause des allées toujours protégées du soleil. La seule autre particularité cutané d'Yphen vient de ses mains, calleuses et fort peu féminines. Mais que voulez-vous, le maniement d'une arme, cela se paie.
Niveau visage, c'est encore la finesse qui la caractérise. Des traits fins, des lèvres rosées fines, un nez fin, des sourcils fins, bref, je vais pas vous faire un dessin. On peut tout de même noter que ses yeux dénotent dans le tableau, avec des yeux grands pour son visage, d'une couleur verte très clair et brillante. N'essayez pas la comparaison foireuse du coureur de jupon du dimanche avec des émeraudes, l'allusion serait assez mal prise. Mais on peut tout de même remarquer, comme tout un équipage avant, que ses yeux reflètent parfaitement son humeur. Quand ils se voilent, il faut mieux s'éloigner d'elle le plus possible.
Ses cheveux n'ont plus leurs réputations à faire et sont pratiquement un mythe partout là où la jeune femme est passée. Des mèches de différentes tailles, pouvant aller jusqu'à sous son épaule, éparpillées dans le désordre le plus complet, indomptables comme la personne qui les porte. Personne ne l'a jamais vu bien coiffé, et d'un certain sens, cela serait plus choquant qu'autre chose. Pourtant, sa tignasse n'est pas sale ou emmêlées, bien au contraire. Le seul point qui ait un vague rapport avec "des trucs de filles" sur lequel Yphen est intraitable, c'est l'hygiène. D'un noir digne de l'aile d'un corbeau, ses cheveux prennent parfois des reflets bleu nuit en fonction de l'éclairage. Cette couleur sombre assombrie légèrement son visage surtout au niveau des yeux lorsque les mèches retombent devant, mais cela ne fait que ressortir l'éclat de ses yeux.

Description mentale :
Excentrique. A lui seul, ce mot pourrait résumer Yphen, mais elle est tellement plus et moins à la fois. Peu banale, elle pourra jamais passer discrètement dans une rue, sauf raison d'état. Habillée comme un homme, ou n'importe comment, rien que son manque évident de féminité dans ses manières et dans son comportement amène des questions. Elle n'hésite pas à jurer, à lancer des piques, à descendre une pinte de bière en un temps record, et je ne parle pas de ses manières à table. Bref, comme demoiselle en détresse, on a connu mieux. Mais ce n'est pas seulement pour cela qu'on la remarque, elle parle fort, et d'une certaine manière, se donne naturellement en spectacle, sans hésiter à partir dans les gesticulations fort embêtantes pour ceux qui l'accompagnent. Combien de fois a-t-elle sauté sur le dos d'un de ses compagnons de pirates pour, dans un équilibre précaire, essayer de le taper à la tête jusqu'à temps qu'il accepte de la suivre jusqu'à la taverne ? Boire seule, c'est déprimant ! Rien de mieux que d'y aller en troupeau, on se sent moins seul face à son verre ou face à une bagarre d'ivrognes. Et planter les pauvres victimes qui ont cédé à ses caprices pour aller rejoindre de la "viande fraîche" ne la gênera jamais.
Mais si l'on doit bien accorder quelque chose à Yphen, c'est que malgré ses moeurs délurés et son manque de pudeur évident, jamais il n'y a eu le moindre problème sur le Bahamut. Les hommes ont mis quelques temps à le saisir, même après l'avoir accepter comme pirate, mais la jeune femme s'est montrée intraitable. "Se dévouer pour la cause commune et éviter le matelotage ? Vous voulez voir ma lame de plus près ?" Et à part les difficultés de la leçon à apprendre au début, aucun problème n'a jamais éclaté sur le Bahamut et il semblerait qu'Yphen soit capable d'observer une abstinence digne d'une religieuse sur un bateau. Sur terre, c'est une autre histoire. Bien sûr, qui peut savoir la vérité ? Dans certains cas, les hommes peuvent mettre une telle bonne volonté à se montrer discret !
Un autre trait de caractère, que l'on peut classer comme on le souhaite, c'est la franchise de la jeune femme. Jamais elle n'hésitera à dire ce qu'elle pense, que cela soit en bien ou en mauvais. Avec une prédilection pour l'ironie et les blagues vaseuses, ne pas l'entendre pendant une journée ne peut signifier que trois choses. Soit on l'a oubliée quelque part, soit elle agonise, ou soit c'est la période rouge. Dans la crainte de cette dernière possibilité, les personnes avec suffisamment de courage pour vérifier si elle n'était pas morte se comptent sur les doigts d'une main. Car comme toutes les femmes, elle avait quelques problèmes mensuels, et pendant quelques jours, son humeur aurait suffit à massacrer la flotte entière de la marine. Lorsque dans cette période, surnommée la période rouge, tombe une bataille, il faut mieux laisser Yphen dans son coin massacrer tout ce qui bouge.
En parlant de bataille, l'une des grande qualité d'Yphen est de se mettre toujours en première ligne et de motiver par des paroles les hommes près d'elle. Les piques et les remarques cinglantes, c'est toujours mieux quand ce n'est pas contre nous que c'est dirigé, hein ? De la même manière, et grâce à son incroyable énergie, Yphen est toujours là pour détendre l'atmosphère en cas de besoin. Après, pour dire si c'est volontaire ou pas c'est inconscient, il est dur de se prononcer. De même qu'elle ne rechignera jamais à la tache et qu'elle fera toujours tout ce qui lui est demandé de faire. Il ne faut tout de même pas la prendre pour la bonniche de service, elle fait sa part comme tout homme, souvent un peu plus, mais il ne faut pas non plus pousser mémé dans les bégonias.
En bref, on pourrait surtout retenir d'Yphen son hyperactivité, elle est incapable de tenir en place, son excentricité, son manque de manière et parler franc, et souvent arrogant. La demoiselle, il ne faut pas la rabaisser, ou ça fait mal. Combien de fois un homme qui ne comprenait pas le message pourtant clair qu'elle essayait de donner avec l'habitude de faire passer par dessus bord ceux qui la raillaient s'est-il vu menacer de hum... Quelle est la version politiquement correcte ? Ha oui ! D'être pendu par les roudoudous au sommet du mât.

Histoire :

Yphen plaça sa main un peu au-dessus de ses yeux, histoire de les protéger du soleil éclatant, réverbéré par la mer paisible. Elle regarda longuement le bateau qui mouillait en face d'elle. Elle le scruta chaque détail, observa chaque homme qui s'activait. Un sourire étira ses lèvres. C'était bien ce bateau, le Bahamut. Celui à qui il appartenait était vu par la marine comme un démon et un pirate de la pire espèce. Parfait, c'était exactement ce qu'il lui fallait ! Cela devait être un type bien. Il ne lui restait plus qu'à tenter sa chance, ou plutôt à l'imposer.

Parvenue sur le pont, la jeune femme déposa son sac rempli de ses maigres possessions en plein milieu, et, les mains sur les hanches, elle balaya de ses yeux verts ceux qui l'entourait avant de demander d'une voix forte :
-Bon, c'est pas tout, mais c'est où que j'm'installe ? J'ai pas toute la journée devant moi, moi !
Tous les hommes présents se tournèrent d'un même mouvement vers elle et la dévisagèrent, trop surpris pour réellement comprendre le sens de ses paroles. Quelques uns avaient déjà remarqué la femme avant qu'elle parle, mais sans y faire vraiment attention. Maintenant, elle était en centre de l'attention générale. A elle seule, elle représentait les deux types d'apparitions les plus improbables sur un bateau pirate. Déjà, pour qu'un inconnu monte, il fallait qu'il soit soit complètement inconscient, soit déterminer à se suicider. Et pour couronner le tout, une femme ! Un porte malheur, plus culottée que tout ce qu'ils avaient pu voir jusqu'à maintenant. Pour conjurer le mauvais sort, il allait falloir s'en débarrasser rapidement, et bien récurer le pont après.
Alors qu'Yphen comptait mentalement dans sa tête, elle suivait aussi vaguement quels raisonnements les pirates pouvaient tenir. Au bout de cent trente-deux secondes, l'un des homme remarque enfin ce qui clochait. Elle n'aurait jamais dû pouvoir monter, quelqu'un surveillait normalement la passerelle.
-Plus de deux minutes ! Bravo messieurs, vot'copain aurait eu le temps de mourir deux ou trois fois, vive l'esprit d'équipe.
Plusieurs hommes sortirent leurs armes, avant qu'un premier se décide à voir où pouvait être celui scencé surveiller l'accès au pont. En voilà un qui allait se prendre une fameuse rouste et une bonne punition. Alors qu'il se penchait par dessus bord, il aperçut son compagnon qui nageait pour retrouver le quai. Le matelot n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps qu'il tombait déjà dans l'eau.
Les évènements s'accélérèrent ensuite. Plusieurs hommes se jetèrent sur Yphen qui sortit sa rapière. Une mêlée confuse commença, deux autres hommes tombèrent à l'eau, poussés par la jeune femme. Quand une voix tonna pour réclamer le calme, plusieurs autres était blessés, ainsi qu'Yphen, mais sans gravité. Une discussion s'engagea alors entre Yphen et le capitaine du Bahamut, Zedkiel. Quelques jours plus tard, la jeune femme embarquait avec les autres hommes. C'est ainsi que commença son combat pour se faire accepter des autres pirates.

"Mais pourquoi veux-tu devenir pirate ?"
"C'est vrai, pour une femme, ce n'est pas un destin normal. C'est comme si un homme voulait devenir fille de joie. C'est contre nature."

"Pourquoi ? Parce que mon père était dans la Marine. Et que je détestais mon père. Cet homme battait ma mère à chaque fois qu'il était à terre, parce qu'elle n'avait su donner naissance qu'à une fille, et qu'elle était devenue stérile à cause de l'accouchement difficile. Alors il la battait, pour son incapacité à lui donner le fils dont il rêvait tant. Et moi, petite fille, je voyais ça terrorisée. Il n'y avait aucun doute dans mon histoire, mon père était le méchant. Ses opposants, même s'ils étaient appelés monstres par lui, et surtout à cause de ça, ne pouvait être que des gentils. Les pirates étaient donc les gentils. J'allais donc devenir un pirate. Avec le "pire" pirate selon la Marine. Cela ne pouvait être que le meilleur des hommes.
A la mort de ma mère, battue jusqu'à que son coeur se fut arrêté, je mourus aussi. Mon père allait pouvoir se remarier, mais une fille était un handicape peu commode. Une belle-mère déteste toujours la fille du premier mariage de son époux, c'est bien connu. Il me fallait disparaître. Je fut donc laissée en pleine tempête, sur une chaloupe, avec le cadavre de ma mère. On serait morte toutes les deux à cause d'un naufrage. Un horrible accident. Et je suis morte. A dix ans.
Quand je me réveillais, sur une plage inconnue, je savais ce qu'il me restait à faire. Devenir pirate, pour être une gentille. Et devenir forte, autant pour réaliser mon rêve de piraterie que pour ne pas finir comme ma mère. Jamais un homme ne me frapperait sans en payer le prix. C'est ainsi que j'échouais un temps parmi des elfes des bois, qui s'occupèrent de moi le temps que je grandisse et que je m'occupe seule de moi."

-Capitaine ! C'est affreux comment elle ronfle !
-Hééé, Cap'taine, faut pas les croire, je ronfle jamais ! 'Fin sauf quand j'ai bu...
-Et ses pieds, c'est une infection !
-Répète ?!
Les plaintes de ce genre arrivaient régulièrement jusqu'au capitaine. Après la première bataille et les premiers moments difficiles, Yphen avait réussi le tour de force de ne plus avoir l'équipage à dos. Si elle n'était pas encore appréciée, on n'essayait plus de la jeter discrètement à l'eau pour l'oublier. Le seul problème qui persistait restait ses nuits. Elle dormait dans une chambre commune avec d'autres matelots, et ceux-ci supportaient de moins en moins les nuits. Par manque de pudeur, cela ne gênait pas le moins du monde Yphen de dormir très peu vêtue, quand c'était pas nue. Et il fallait voir à qu'elle point elle s'agitait dans son lit, et dans quel état elle finissait le matin, la couverture et elle-même dans une position douteuse. Les pirates supportaient de moins un moins ce genre de scène, et la jeune femme distribuait de plus en plus de paires de baffes, quand ce n'était pas pire.
C'est ainsi qu'elle échoua dans une cabine seule, au soulagement de ses compagnons de chambre. La tension baissa sensiblement ce jour-là.

"Mais vois dans quel état tu es maintenant. Est-ce que cela en valait la peine ?"
"Oui... Je ne regrette rien. J'ai vécu assez de bons moments pour contre-balancer l'image de mon père et le reste."

Comme à l'accoutume, à peine descendue à terre et les corvées expédiées en un temps record, Yphen a traîné du monde à la taverne du coin. Plusieurs pintes plus loin, tous les personnes présentes dans la tavernes sont plus ou moins éméchés, et personnes ne s'étonne de voir la jeune femme debout sur une table, en train de danser et de chanter horriblement faux de toute la force de ses poumons. [*]
-Capitaine Zed tu n'es pas
De nos riva-ageuh
Mais du fond de la nuit
Capitaine Zed
D'aussi loin que l'infini
Tu vogues jusqu'ici
Pour sauver tous les trééééésors !
Capitaine Zed tu n'es pas
De notre mer féconde
Mais tu as traversé
Capitaine Zed
Cent mille millions de lieus
Pour sauver de ton bras
Tout l'oreuh du moooondeuh !

"Même si la fin de mon histoire pèsera longtemps sur mon âme."

Comme le diront beaucoup, c'était la bataille de trop pour le Bahamut. Tout avait commencé comme à son habitude, les sang, les cris, les sons en tout genre, cela, Yphen y était habituée, et comme toujours, elle était à l'avant, toujours à motiver ceux près d'elle. Mais les ennemis apparaissaient toujours en plus grand nombre. Les pirates tombaient les uns après les autres, tous comme les ennemis. Il n'y avait plus que du sang partout, et une simple lutte pour la vie. L'instant décisif de la bataille, arriva lorsque le capitaine Zedkiel fut mis hors service. Yphen n'eut pas vraiment le temps de voir s'il était vivant ou non, mais elle avait d'autres chats à fouetter, même si son coeur se serra, comme celui de tous les pirates présents.
Dos à dos avec l'un des ses compagnons, elle combattait avec la force du désespoir. Celui qui protégeait ses arrières finit par tomber, mais elle ne s'en aperçut que trop tard. Elle ne put pas parer le coup d'épée qui déchira son dos. Elle tomba au sol, aveuglé par la douleur. Les sons eux-même s'éloignèrent. Seule l'odeur du sang persista longtemps. Jusqu'à ce qu'elle sombre.

Contrairement à ce qu'elle croyait, Yphen se réveilla. La douleur annihilait toutes ses forces, mais grâce à ça, elle savait qu'elle était encore vivante. Grossièrement pansée, elle était incapable de bouger, elle pouvait simplement rester allongée par terre, le nez contre le sol. Ce qui lui avait valu la "clémence" d'être sauvée ? Etre une femme. Sept hommes avaient décidé de la garder, pour s'amuser un peu. Inutile de détailler. Finalement, au bout de ce qui lui parut être une éternité, ils l'abandonnèrent quelque part, elle ne voyait plus rien, elle avait mal, elle était souillée, elle ne voulait plus que mourir. Ce qui n'arriva pas, une seconde fois. Elle fut sauvée par soeur Blanche-Catherine. Cette soeur forcée de voyager pour avoir été violée par un pirate, aidait une pirate violée par des défenseur de la justice. Grâce à ses pouvoirs, elle la soigna, sans rien lui demander en retour, sans même lui poser de question.

Après une courte convalescence, Yphen se mit en route. Elle ne voulait et ne pouvait tenir en place. Elle ne doutait pas un instant qu'aucun membre de l'équipage du Bahamut avait survécut, et si c'était pour embarquer sur un autre bateau, elle ne voulait pas, elle ne voulait plus. Ou en tout pas, pas pour le moment. Elle travailla à terre le temps de gagner de l'argent et de s'acheter le strict minimum. Sur un coup de tête, pourtant longuement préparé à l'avance, elle se mit à chasser. Et pas n'importe qui. Les sept hommes qui avait décidé de la sauver. Après tout, elle devait les remercier. Elle en retrouva deux sur l'île. Les cinq autres avait déjà embarqué. Pas la peine de préciser que les hurlements des deux hommes hanteront longtemps les nuits de pleine lune. Dorénavent, le seul but but qu'Yphen réussit à se fixer, c'était retrouver les cinq hommes restants, dont les noms étaient soigneusement écrits sur un morceau de parchemin. Même s'il elle ne savait pas lire, elle avait bonne mémoire, et d'autre pourrait déchiffrer les lettres pour elle.

Après plusieurs mois de recherches infructueuses, elle s'embarqua sur une envie subite sur un bateau pour rejoindre d'abbaye de soeur Blanche-Catherine. Elle se doutait qu'après une attaque de pirates, les soeurs seraient plus que disposées pour prendre quelqu'un qui les protégeait, mais seulement si c'était une femme. Elle convenait parfaitement, non ?

Depuis, Yphen n'avait pas bougé. Elle sortait régulièrement prendre l'air et s'amuser hors de l'abbaye, elle en avait marre de choquer à longueur de journée les soeurs, et malgré ses efforts, surveiller son langage et ses manières n'était pas si facile. Mais à aucun moment, les soeurs n'eurent à se plaindre de ses services, de vols, ou de n'importe quoi d'autre. Elle assurait à merveille son rôle de protectrice, même si Yphen que cela ne serait que pour un temps. Elle serait incapable de passer toute sa vie dans un endroit aussi calme, et elle commençait déjà à perdre patience. L'abbaye lui avait apporté ce qu'elle attendait, un peu de repos, elle n'attendait plus qu'un signe pour que la teigne réapparaisse complètement. Et surtout, les cinq homme n'avait qu'à bien se tenir, leur vie ne tenait qu'à un fil.




[Je ne sais pas si on peut utiliser un perso prédéfini dans une fiche, si c'est pas le cas, je changerais ^^]
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Comment trouvez-vous le forum :
Très bien, j'aime beaucoup ^^

Comment avez-vous connu le forum :
Si je savais encore --"

Des commentaires ?
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Hey, coucou, compagnon d'infortune

J'ai hâte de voir ton personnage en action

Hellow!

Tu peux tout à fait prendre un prédéf. Seulement, je laisse le soin à Zed de voir si ça lui conviant ou pas.
Pour ma part, tout est OK

Ca a déjà été vu auparavant et c'est OK ^^

De plus je pense qu'elle parlait de la soeur Blanche-Catherine (perso prédéf) qui joue un rôle dans son background, et non d'Yphen en elle-même

Voilà j'ai hâte de te rencontrer

Ahhhh *à la ramasse*