Joaquin Velven

Nom : Velven

Prénom : Joaquin

Surnom : Joak

Sexe : Masculin

Age : Dix-huit années, je semble plus jeune. Dix sept environ en conséquence de mes origines drows.

Race : Humain à origines drows.

Métier : Peut-on véritablement parler de métier lorsque l'on vit comme moi ? Dans la plus grande richesse d'un père adoptif. J'apprends tout ce qu'il m'est possible d'apprendre. Mais ce n'est pas un métier. Mais si je dois rentré dans une certaine catégorie, disons que je suis un apprenti commerçant.

Navire : Aucun. Mon père adoptif nous fait beaucoup voyager d'îles en îles mais nous n'avons pas de bateau en particulier ou nous passerions notre vie.

Pouvoirs : Je suis un bouclier. Lorsqu'une forme de magie quelconque me menace, mon corps réagit et créer un bouclier magique d'environ un mettre autour de moi. Il me protège de tout impact direct ou indirect de cette magie. Par exemple, si une vitre explosait à cause d'un vent provoqué par Magie, le verre s'éparpillerait autour de moi mais ne rentrerait pas dans ma bulle. Mais cela ne marche qu'avec moi, les personnes se trouvant dans le champ de ma bulle resteront vulnérable. Lors de ses instants d'instinct et de folie, je deviens incontrôlable. C'est facilement visible car si la bulle n'est pas visible, mes yeux se voilent d'un drap blanc tel un aveugle.
Contrepartie de ce pouvoir unique, ma peau est continuellement ultra-sensible. Le moindre contact avec celle ci me sera soit très agréable, soit très douloureux. Je ne puis faire preuve d'une juste mesure.

Particularités ou signes distinctifs : Si vous êtes un tant soit peu attentif, vous découvrirez à ma main gauche une bague se rapprochant énormément d'une alliance en or blanc ornée d'un diamant bleu assez discret à ma main gauche. Je n'ai jamais répondu à aucune question la concernant... Le nom de mon aimée est marqué à l'intérieur, mais encore faudrait-il réussir à me l'enlever.

Equipement : Je ne porte pas grand chose sur moi, ni équipement ou autre. Tout ce que je puis désiré ce trouve dans les différentes salles des demeures de mon père adoptif. J'ai appris à me servir de n'importe quelle arme, mais surtout à improviser avec ce que j'ai entre les mains ou a disposition. Ce n'est que par pure mesure de précaution que je porte dans ma botte droite un poignard ciselé d'une rose avec une telle précision qu'elle éclipserait le travail d'un dieu. Au centre de la rose, une gemme couleur rubis.

Description physique : Pourrais-je véritablement me décrire ? Mais puisque l'on me le demande, je tacherais de vous considérer comme aveugle et de me décrire le plus objectivement possible. J'ai l'apparence d'un jeune homme dans la fleur de l'âge, dix-sept ans environ. Je mesure un mètre quatre vingt six et mes entretiens quotidiens m'assurent un corps svelte et bien entretenu. Des muscles secs et pas le moindre poil de gras. Je suis bien loin de la carrure de mes ancêtres paternels ! Point de barbarie dans mes traits fins et harmonieux. Certain pourrait me dire issu d'une lignée elfique... mais drows ?!?! Jamais. Pas du point de vu physique du moins... un véritable visage d'ange. Celui ci est entouré d'une chevelure couleur or parsemée de mèches plus foncés. J'ai renoncé un certain temps à les coiffer, ils sont rebelles, s'échappant en tous sens. Et si j'arrive à lui dominer parfois, il ne leur faut pas plus de quelques heures pour reprendre leur droit sur la nature. Mon visage est assez allongé, peu anguleux. Mes lèvres sont assez fines et mon nez, aquilin. Puis, seul héritage plausible, mes yeux. De loin, leur couleur chocolat ressort, mais si l'on essaye de s'y pencher d'un peu plus près, un éclat rubis y scintille tel un joyau autour de la pupille.
Tout cela n'est que le physique, il y ensuite tout ce qui ne se voit pas. Ma souplesse, mon agilité, ma rapidité et mon endurance. Quatre de mes plus grandes qualités... elles font de moi un combattant redoutable, bien qu'assez moyen une arme entre les mains. Je suis immunisé contre la magie donc devenir un bretteur d'exception me rendrait quasiment invincible. Mais beaucoup ont tentés, et tous ont perdu. Je serais condamné à être surveillé et protégé comme chaque homme riche paranoïaque lorsque l'âge fera de moi un vétéran.

Description mentale : Encore une fois, suis-je le plus adepte à me décrire ? Surtout sur le plan de mes émotions et réactions. Je ne suis qu'un pantin, voilà bien longtemps que j'ai compris cela alors je me contenterais de dire que comme tout être doté d'intelligence, je suis perfectible. Bien évidemment, le qualificatif d'ange me convient à peine, peut être la douceur de mes traits me permettrait-elle cela ? Mais au niveau de mon caractère, non. Je ne suis qu'un être froid et hautain, cynique et pratiquant à merveille les épigrammes. Ce genre de magnifiques petits poèmes qui recèlent sur leur touche finale un venin blessant. Les armes me feront du mal, mes les mots, jamais. Je suis absolument inaccessible sur ce plan là, mes réactions, incalculables. Être prévisible c'est prendre un risque. Je sourirais à la mort en temps voulu mais ce n'est pas encore le moment. Ne tentez rien contre moi... mon esprit affuté et ma logique digne des plus grands stratèges vous feront tomber dans un puit. Un puit sans fond où vous ne cesserez de tomber, plus bas, plus bas encore jusqu'à ne plus le supporter.
Je suis un être perfide et manipulateur, je respecte les lois de la bien-aisance et de l'honneur, mais lesquelles ? les miennes bien sûr. Qui pourrait en ce monde me dictait une voix ? Dans dix ans tout au plus, je serais riche. Et personne ne me donnera d'ordre car je serai un maître incontesté comme l'est mon père adoptif chaque jour et nuit que les dieux fait.
Les dieux ? HA HA HA ! Laissez moi rire. Non, je suis un homme de science. Les dieux n'existent pas, chaque homme peut changer son étoile, la décliné, la détruire... tout ne tiens qu'à une seule volonté. Nos destins ne sont pas écrits, et nous ne sommes les pantins que de la société. Aucun dieu n'a ou n'aura d'autorités sur moi, jamais. Je suis un homme libre.
Tout ce qui me tenait à coeur a disparu, comment de tels dieux pourraient-ils me faire cela ? Et s'ils s'avérer exister, je les défierais. Je ne suis qu'un pauvre être possessif mais je ne suis pas impulsif. Mieux vaut réfléchir 55 minutes et travailler 5 que l'inverse. La précipitation ne sert à rien... Patience... Chaque chose en son temps.

Histoire :
Avant quoi que ce soit, je ne suis qu'un caprice. Le caprice d'une jeune femme amoureuse qui par un semblant de stratégie est tombée enceinte. Elle comptait garder son amant ainsi, et l'obliger à l'épouser. Mais c'était prendre beaucoup de risque pour un résultat incertain. A peine apprit-il la sensée heureuse nouvelle qu'il disparu à jamais. Ne laissant à la jeune Everhate Velvet qu'un cœur déchiré, et un fils. Qu'elle hait pendant toute la grossesse. Everhate tente même plusieurs fois le suicide mais n'y parvient pas. Ce bébé doit vivre, les astres sont avec lui et elle ne pourra rien faire pour. Elle s'impose des lignes de conduite stricte mais lorsque pour la première fois, elle pose ses yeux sur le visage de son fils, deux autres promesses s'imposent à elle : celle ambitieuse de faire de lui un homme fort, battant et incontesté. Puis l'autre, celle que tout mère ne peur renié, veiller sur son fils.

" Everhate était mon dévot. Elle me bénissait, me regardait avec un sourire de vainqueur atteindre mes adjectifs... et un air de déception dans les yeux mes échecs. Je grandissais sous la tutelle de cette génitrice plus qu'une mère qui, loin d'être aimante m'apprenait la dureté de la vie. L'ais-je jamais appelée maman ? Non. Je n'ai jamais fait parti des enfants pourris gâté. Si l'on avait du me comparer à une fleur, aussi belle soit-elle elle aurait été vénéneuse. J'étais le bourgeon d'une fleur du mal.
Je grandissais dans les quartiers reculés d'Océlane. Loin de la mer, loin de l'agitation.
Mon enfance me fut volée.

Il me fallu attendre mes dix ans pour avoir le droit de sortir de ma prison là où cela aurait du être un cocon d'amour et de douceur. Les formes n'y étaient pas. On me tira de mon lit au milieu d'une sombre nuit d'orage et jeta dehors avec pour seules paroles "tu as trois jours". Je n'étais rien, dépourvu de toute connaissance. Violente arrivée dans le monde, mon regard croisait pour la première fois la mer. Peut-être étions nous semblable ? Petit bourgeon d'une fleur du mal souhaitant retrouver ce qui lui fut volée. Peut être passa-t-elle un contrat avec le diable pour s'étendre jusqu'au bout du monde ? Jusqu'à cette ligne, là bas, promesse de tous les bonheurs inaccessibles. J'aurais aimé naviguer mais le fil de mon destin n'y était pas destiné.
La mer me fut volée.

Durant ces trois jours, j'en rencontrais d'autres. Ces bourgeons de fleur du mal, si proche et pourtant lointaine. Nous avions à quelque chose près le même âge. Et tout nous séparait. Mon innocence contre leur perfidie. On me fit sombrer, tel un ange je descendais rejoindre mon amie la mer. Le contact froid de l'eau figeant dans ma peau des milliards de flèches. Traversée de toute part par un éclair de lucidité, je laissais la mort me prendre.
La mort me fut volée.

Des pécheurs avaient contemplé mon saut involontaire et me repêchèrent. Le fil de mon destin continuait à se dérouler, inlassablement. Qui étais-je si même les anges de la mort ne me voulaient pas avec eux. On me jeta lourdement sur la plage, ou je restais là. Ni vivant ni mort. Ce fut la douce caresse d'une main se posant sur ma joue qui me réveilla. Mes yeux s'ouvrirent sur un ange aux yeux de démon. Enfant au regard bienveillant et inquiet. Réinsufflant à mon cœur l'énergie pour battre. Elle me souria doucement, et essuya le sable sur mon visage avec son mouchoir. Elle me laissa son mouchoir et s'enfuit lorsqu'elle entendit une voix.
L'ange aux yeux de démon me fut volée.

S'en était trop. J'essayais de la retenir vainement. On ne me volerais plus rien, je ne serais plus jamais une pauvre chose vulnérable. Jamais. Je rendrai fou chacun qui tentera de m'infliger une douleur.
Ce qui commence dans le sang finira dans le sang. Qu'il en soit ainsi.
Je jure. Mon âme est damnée, je n'ai rien à perdre et tellement à gagner. "

Extrait de "la promesse" de Joaquin Velvet. [ Livre unique gardé tel un trésor par son écrivain ]

Je tenais cette promesse. La première qui perdit l'esprit fut ma génitrice - encore une fois, j'hésite à parler de mère la concernant . Exténuée, elle utilise sa dernière option de secours : son frère. Grand commerçant, celui ci aura surement des nerfs plus accrochés qu'elle et il pourra s'occuper de la petite furie que j'étais devenue. Commençait une autre période de ma vie...

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L'ange m'obsède. J'ai grandit, voilà cinq ans maintenant que mon oncle m'a adopté. Il devient mon père adoptif, remplaçant ma mère et mon père. Ce fuyard que je ne connais pas et ne voudrait connaître à aucun prix.
J'ai appris, j'apprends et j'apprendrais.
Mon père adoptif se nomme Philithe, et il ne fait pas véritablement parti de ce genre d'hommes que l'on dit "honnête". C'est un requin, un maître dans l'art de marchander, de gérer... d'amasser un maximum d'argent. Voilà maintenant un certain nombre d'années qu'il gère les plus grosses maisons closes des îles. Les plus luxueuses surtout. Il en vends aussi quelques filles... à l'occasion. Pour se faire, il est "ami" et "client" du capitaine de l'Aigle, Sven Sélio. Un homme au moins aussi honorable que ne l'est mon père adoptif. Je ne suis pas son seul enfant. Il élève également son fils et sa fille biologique. Des jumeaux nés en prenant la vie de leur mère, une des préférées de Philithe. Mais des trois, je serais l'hériter de son commerce. Oriane est très naïve mais ne manque cependant pas de pertinence, puis étant une femme, elle ne peut comprendre les besoins masculins. Son frère, Théophile n'est pas assez combatif. Il aurait même certaine fois tendance à être... clément.

L'ange aux yeux de démon m'obsède. Je n'ai que quinze ans mais j'ai l'impression d'avoir loupé un important passage de mon existence... Alors j'envoie quelques agents sur Océlane, qu'ils récupèrent des informations sur elle. Puis, enfin, je reçois les premières lettres de mes agents. Elle s'appelle Océane... mon ange s'appelle Océlane et est âgée de deux ans de moins que moi. Elle est de petite noblesse et à un don pour le dessin. On m'envoie même des croquis d'elle. Elle devient une véritable passion et je me languis des courriers suivants.Puis, je passe une étape : je lui écris. Une, deux, trois... quatre lettre mais n'obtient pas de réponses. Ce petit manège dure presque trois ans, je lui écris une à deux lettres par semaine et n'obtient aucune réponse. Même après tout ce temps... je désire lui parler. La revoir.
Le commerce ne tient maintenant plus qu'à moi. J'ai repris doucement les rennes de Philithe qui croit sans doute encore qu'il domine tout alors qu'en réalité, il ne gère plus rien. Je m'autorise une visite chez elle. Je vais la demander en mariage... elle est tout ce que je désire le plus au monde. La représentation de la femme parfaite dans mon esprit. Elle apprendra à m'aimer... Elle apprendra...
C'était pourtant en oubliant un élément principal : son frère. J'ai prévenu dans ma dernière lettre que je l'attendrais sur la plage à la tombée de la nuit le jour dit.
Mais ce n'est pas Océane qui vient me voir, mais son frère. Je comprends alors, si je n'ai reçu aucune lettre c'est parce qu'il a fait l'intermédiaire et ne les lui a jamais transmit. Elle ne me connait pas... ne se rappelle surement pas. Je vois le paquet de lettres partir à l'eau. S'en est bien trop. Nous nous battons, Yan et moi. Chacun à bout et en sang, le combat cesse. Il disparait... je rentre, désabusé. De colère, je jette la jumelle de mon alliance à l'eau. Je ne savais pas que quelques semaines plus tard, Océane tomberait dessus, posée sur un lit de sable.

Plus qu'un amour fou, maintenant s'ajoute de la rancœur et de la haine. S'il le faut, je supprimerais tout ce qu'il y aura sur mon chemin. Océane m'appartient. Qu'on se le dise. Alors que je tourne en rond dans notre -gigantesque- salon, Oriane s'approche de moi. Sa voix aussi douce que le bruit de la mer vient se perdre dans mes tympans. Peut être est-elle naïve, mais elle a compris, ELLE.

- Ce que tu ne peux pas prendre par les manières conventionnelles... prends les par la force non...?

Je dépose un baiser sur son front. Je ne suis donc pas le seul à pensé cela... c'est réconfortant. Mon dieu Oriane... je n'aimerais pas être ton ennemi vraiment. Si tu vis dans un monde innocent ou tout est beau, ou le soleil n'est jamais obscurcit, tu sais te faire comprendre et réconforter les autres...
Il me suffit de quelques semaines pour trouver l'assassin adéquate. Tout planifier, chaque minute de sa vie ce soir là. Pourtant... Pourtant. Le crime est un echec, la famille d'Océane est éliminée là ou je n'avais demandé que le kidnapping d'Océane, et que le seul blessé si il devait y en avoir un soit Yan. Plus que tout cela... Océane s'évapore. Je la fait rechercher partout mais ne la retrouve pas. Fou de douleur, je m'enferme encore un peu plus dans mon monde. Devient plus cynique... plus amer.
Si elle vit, nul autre que moi ne l'aura.
Si elle est morte... ce sera l'humanité entière qui payera.
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Comment trouvez-vous le forum : Fort bien construit et très intéressant. Le graphisme est superbe.

Comment avez-vous connu le forum : Je l'ai découvert sur Miradelphia puis Océane m'a convaincu de venir.

Des commentaires ? Cette fiche à été faîte en partenariat avec Sven et Océane. Je ne souhaitais pas faire une très longue fiche mais juste posé les bases car je ne sais comment il sera joué à l'avenir et ne compte pas me dégouter avec de trop nombreuses barrières. C'est donc un personnage qui reste encore assez mystérieux.

Océane est un aimant à méchant... Evil or Very Mad

Pô la peine je valide pas Razz

Spoiler:

Pauvre chose fragile Razz

Pas touche, toi :Pa